mercredi 3 avril 2013

Concert de Toulouse

Nous sommes le vendredi 29 mars 2013, ce soir Damien Saez passe au Zénith de Toulouse. Et bien entendu je suis de la fête avec une bande de copains. Départ de Montpellier 12H, petit passage à Narbonne pour récupérer les copains et c’est partie pour une journée inoubliable. La route se fait sans problème, on écoute Miami le dernier album, l’excitation monte tout doucement, on vérifie 10 fois si on a bien pris les places de concert. Bref tout est OK.

16H Arrivée au zénith sans par avant s’être un peu perdus sur le super périph de Toulouse. Mais bon on trouve le zénith, on se gare comme une fleur juste devant. Il y a une petite trentaine de personnes déjà sur place, on a de la chance il fait beau alors que la pluie avait été annoncée toute la journée, donc tout va bien. L’attente se fait dans la bonne humeur, quelques autres copains rejoignent le groupe et le temps passe sans problème.

19H il se met légèrement à pleuvoir, la sécu sort et c’est l’euphorie qui commence,c’est bientôt le moment de rentrer, de se placer devant la scène, c’est pour bientôt et l’excitation est à son comble. Les portes s’ouvrent à 19h30, on est un brin mouillés mais rien de bien grave. On est presque devant, 2 ou 3 ème rang, ça discute de tous les côtés, il y a une très bonne ambiance, normal on est tous là pour la même passion.

20H40 ça commence le thème "Quais de Seine" pour annoncer le début du concert, et un Damien qui arrive sous les acclamations du public. Il commence avec une inédit certain l’appelle "Boléro" d’autres "Elle était profonde" quel que soit son nom, sûr qu’elle donne bien le "LA"de cette soirée, toute en intensité elle fait bien monter la pression. Puis il enchaine sur "pour y voir" avec une réorchestration de toute beauté qui donne une autre dimension à la chanson. Suivra un "Betty", "J’hallucine" et "les printemps", puis un "messine" qui met bien le feu à la salle. On augmente le rythme cardiaque d’un cran avec un "sur le quai" tout en guitare suivi d’un "fin des mondes" qui pulse.

Puis c’est le moment de vérifier que le public est bien là, et je peux vous dire qu’il est bien là."Miami" déchaine la foule tout le monde chante "miami, miami, mi ami mi ami". C’est le feu et Damien s’en amuse avec beaucoup de plaisir. Il enchaine sur "le roi" et "rochechouard" ses dernières sont peut-être les petites dernières, mais le public les entonne avec force.

Et là c’est la folie furieuse vient "pilule" et un pogo démesuré, ça pousse, ça crie, ça danse, ça saute je me laisse faire et quand ça s’arrête enfin me voilà devant, contre la rambarde, je ne boude pas mon étonnement et profite du moment à fond. Ça chahute encore un peu avec "cigarette" et le calme revient avec "voici la mort". Suit un "j’accuse" très électrique qui refait monter la pression pour la faire redescendre avec un petit moment accoustique. "marguerite","putain vous m’aurez plus", "le cavalier sans tête", "jeunesse lève-toi", "les fils d’Artaud" autant de chanson reprise en cœur par un public très présent et un Damien enchanté. Le tout se fini avec "je suis un étranger" et les musiciens qui remontent tout doucement sur scène.

"Into the wild" ouvre la deuxième partie rock de ce concert, une version différente de celle jouée sur la tournée 2012 mais tout aussi intéressante. Un superbe mix "Marie ou Marilyn" – "Marie" - "Marie ou Marilyn" qui s’enchaine sur une version très rock de "ma petite couturière", 7mn de folie à quatre guitares, simplement exceptionnel qui s’enchaine avec "embrasons-nous.". Le public est en folie et Damien en nage.

Puis il nous revient une dernière fois avec sa guitare pour nous jouer un dernier morceau, il le dit lui-même, c’est un morceau qu’il aime beaucoup, qu’il n’a pas joué depuis longtemps, il dit "bon ben il y en a qui vont se faire chier, tant pis" et il commence "on meurt de toi", pour ma part énorme moment d’émotion. Les larmes aux yeux je ne pourrais que l’écouter, c’est une très belle surprise pour moi et un moment inoubliable. Il enchaine sur la très émouvante "châtillon-sur-Seine" qui finit de mettre le public en émoi.

Mais malheureusement tout à une fin, les premières notes de "tu y crois" s’annoncent, on le sait, Damien aime beaucoup clôturer ses concerts avec ce superbe titre qui fait son effet comme d’habitude. C’est à genoux la main sur le cœur qu’il vient nous remercier de cette soirée passée ensemble, soirée magique et inoubliable. On le voit à deux reprises, il se retourne pour regarder le public, le sourire aux lèvres et nous fait un signe de la main.

Les lumières se rallument, c’est un choc, c’est fini, chacun le vit un peu à sa manière, la mienne serra de me mettre à genoux pour reprendre mon souffle. On se regarde tous un peu perdus et complètement bouleversés par ce moment époustoufflant. On a tous le souffle coupé et l’envie d’attendre Damien à la sortie des artistes, était une évidence.

Dehors il pleut ça fait du bien, on approche la voiture de la sortie et on se met un peu de musique en attendant Damien. Les commentaires y vont bon train, on a tous vécu un concert renversant. 2H30 du matin le voilà enfin dans son gilet beige. Très dispo il signe des autographes à tout le monde avec plaisir, les remerciements fusent ça lui fait plaisir, on lui dit que c’était trop court et il fait "ha bon"tout le monde rigole. Il propose de faire une photo de groupe, tous ensemble un peu "comme une photo de classe" nous dira t-il. Alors c’est avec le sourire que la vingtaine de personnes présentes se groupera autour de Damien pour immortaliser le moment.

Voilà c’est fini, Damien remonte dans son camion et s’en va. On s’échange nos adresses pour rester en contact car après un moment pareil il est dur de se séparer.





1 commentaire:

  1. Merci Lula pour ce "reportage" super détaillé... Ca va nous permettre de "réviser" pour le grand oral du 18 à Paris :)
    Bises les Saeziennes et les Saeziens

    Eric92800

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