Des abonnements aux choses
T' as vu qu'est ce que ça cause
aux gens la merde
Pour des printemps sans roses
Ils peuvent vendre mes proses
je les emmerde
Quelques maîtres banquiers
Pour des millions de noyés
dans les métros
Tous ces gens qui ont des rêves
Ces gens qui ne soulèvent
que la croix sur leur dos
Pour vivre, faut payer
Pour s'aimer, faut payer
Pour mourir, faut payer
Puis faut des assurances
pour bien nourrir la panse
Du souffre spéculé
Eh bien, qu'ils crèvent tous
puisqu'ils en veulent encore
du courbe échine
Ici même l'espoir à le goût,
il faut croire,
du règne des machines
Si c'est la fin des mondes
Si c'est l'enfer
Si t'as le cœur qui tombe
Plus bas que terre
Si c'est la mort des rêves
Si tout n'est que poussière
Tu le sais quand on crève
Qui nous attend, les vers
Dis, t'es pas révolté
De voir nos terres
Toujours le champ de blés
La culture des misères
Quai des métros, j'vois des bateaux
Dis comment sécher nos sanglots
S'évader au lever du jour
Pour nos amours au long des flots
Des navires sur les champs de blés
J'entends crier l'humanité
Allez viens, on va s'faire une bière
Pour exploser nos découverts
Doigt levé à leur CAC 40
Ces univers au fond des fentes
J'emmerde Wall Street et les autres
Dit dieu le pognon, tous les apôtres
On vend nos paumes à crédit
Des financiers aux boîtes de nuits
Puisque nos chairs sont aux enchères,
Qu'on a baisé la terre
C'est la guerre mon amour
C'est la guerre
C'est la guerre mon amour
Aux vagues important des pays
Aux grands patrons du tout pourri
À mon amour dans son caddie
Aux licenciés dans l'incendie
Au viol collectif des cultures
Au nucléaire dans la nature
Aux fils dessimant des campagnes
Et les enfants à nos compagnes
Aux laissés sur les bas côtés
Ok, c'est des cours des marchés
Au grès des chômeurs, des enclaves
Et nos amours au fond des caves
Aux dictatures de nos réseaux,
Ta vie de merde sur des photos
Aux politiques donnons leurs culs,
Travailler plus, travailler plus
Au peuple dansant, pauvres cons,
Tous à bander pour du pognon
Pour des tyrans de la finance,
Pour des guignols menant la danse
Des collabos communiquant,
Des transactions au coût du sang
Il faudra leur couper les couilles
Et puis tant pis s'ils sont cool
Histoire de financer les fleurs
Qui seront là pour un meilleur
Tant pis s'il faut tout détruire,
Si la terre il faut reconstruire
Camarade banquier tu peux mourir,
Moi je pisserai sur ta tombe
Et j'y ferai l'amour à ma blonde
Fuck you Goldman Sachs, fuck you
c'est 'a leur CAC 40" et pas "alors CAC 40"
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