(Encore un) Album
Saez raille et déraille
Quelques mois seulement après "Messina", Damien Saez revient avec "Miami". Après le scandale de la femme dans un caddie pour l'album "J'accuse" en 2010, cette nouvelle pochette et la teneur sexo-éco-politico-socio-religieuse du disque devraient ravie les censeurs. D'ailleurs, le Métro de Paris a déjà retiré l'affiche de sa tournée dévoilant un sexe en érection. Mon Dieu, avec tout ça, on n'a plus de place pour évoquer sa musique.
Pour son nouvel album rock après "J'accuse", Damien Saez se devait de faire une pochette provocatrice après la censure dont a fait l'objet en 2010. Faire une photo "politiquement correcte" aurait été leurs donner raison, qu'il s'était courbé comme tout les autres. Mais non, Saez n'est pas de ce bois qu'on pli facilement. C'est un chêne de la chanson française. Il a au moins le mérite de prouver qu'on peut exister en tant qu'artiste sans rentrer dans le système du show-business, dans Le Système tout court. Je préfère un artiste qui se sert de la provocation (et qui remue vos consciences embourgeoisées) pour faire parler de lui que celui qui se pavane dans les tabloïds et autres télé réalités. Chez l'un il y a une profondeur tandis que chez l'autre un vide intellectuel.
RépondreSupprimerVous vous plaignez de ne plus avoir de place pour parler de ses chansons. Alors cessez de parler de la pochette.
Vous le décriez comme vous avez décriez Gainsbarre, vous l'encenserez comme vous encensez aujourd'hui Gainsbourg. Dommage qu'il faut qu'un artiste soit mort et surtout qu'il cesse de déranger vos intérêts financiers pour que vous jugiez leurs oeuvres pour ce quelles sont.
Quand a juger vos oeuvres à vous Messieurs les journalistes, un titre suffira: "pffff". Ce qui vous dérange le plus est que Damien Saez n’a pas besoin de vous pour vivre. Ce qui n’est pas réciproque…